Dans une réponse ministérielle (QE n° 88607 de Mme Marie-Line Reynaud, JOANQ 14 septembre 2010, p. 9939, réponse publ. 1er mars 2011, p. 2088, 13ème législature
N° Lexbase : L8937IPP), le ministre du Travail a indiqué la valeur de la formalisation du renouvellement de la période d'essai du contrat à durée indéterminée par échange électronique. Pour le ministre, depuis la loi n° 2000-230 du 13 mars 2000 (
N° Lexbase : L0274AIY), le Code civil reconnaît, comme élément de preuve écrite, tout message, quel qu'en soient le support et les modalités de transmission. Il rappelle, également, que la jurisprudence a validé à plusieurs reprises la validité du courrier électronique (Cass. soc., 26 mai 2010, n° 08-42.893, F-D
N° Lexbase : A7223EXS et Cass. soc., 14 septembre 2010, n° 09-41.237, F-D
N° Lexbase : A5852E9M). A la suite de la loi n° 2008-596 du 25 juin 2008, portant modernisation du marché du travail (
N° Lexbase : L4999H7B), le régime de la période d'essai a été codifié. Le Code du travail prévoit désormais les modalités et les durées du renouvellement de l'essai qui doit recevoir l'accord exprès de la partie à laquelle il est proposé. Le ministre estime que, "
sous réserve des modalités spécifiques prévues par certaines conventions collectives, un message électronique est donc recevable au même titre qu'un courrier, dès lors que l'accord y est exprimé dans des termes clairs et non équivoques" (sur le renouvellement de la période d'essai, cf. l’Ouvrage "Droit du travail" N° Lexbase : E8903ESK).
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