Lorsque le maire d'une commune met en demeure une personne de supprimer ou de mettre en conformité avec la réglementation en vigueur des publicités, enseignes ou pré-enseignes et lorsqu'il prononce une astreinte en vue de garantir l'exécution de cette mesure ou liquide l'astreinte, alors même que le produit de cette dernière est affecté à la commune, il agit au nom de l'Etat. Telle est la solution d'un arrêt rendu par le Conseil d'Etat le 9 décembre 2015 (CE 2° et 7° s-s-r., 9 décembre 2015, n° 386992, mentionné aux tables du recueil Lebon
N° Lexbase : A0447NZL, voir déjà pour la même solution, CE, 7 février 1990, n° 103902
N° Lexbase : A6140AQH). Dès lors, les conclusions de la commune présentées devant la cour administrative d'appel de Lyon (CAA Lyon, 3ème ch., 4 novembre 2014, n° 13LY01735
N° Lexbase : A4495M3U) ayant annulé, sur appel de la commune, le jugement du tribunal administratif de Grenoble en tant qu'il avait annulé les titres exécutoires émis à l'encontre de l'EURL qui n'avait pas donné suite à la mise en demeure de procéder à l'enlèvement d'un panneau publicitaire, n'étaient pas recevables.
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