Le Quotidien du 21 avril 2010 : Baux d'habitation

[Brèves] Caractérisation de l'existence d'un vice ou d'un défaut empêchant l'usage par le preneur de la chose louée ou de nature à faire obstacle à sa jouissance paisible

Réf. : Cass. civ. 3, 8 avril 2010, n° 08-21.410, Société d'économie mixte d'aménagement de la ville de Fort-de-France (SEMAFF), FS-P+B (N° Lexbase : A5792EU3)

Lecture: 1 min

N9453BNG

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Caractérisation de l'existence d'un vice ou d'un défaut empêchant l'usage par le preneur de la chose louée ou de nature à faire obstacle à sa jouissance paisible. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3232625-br--A8ves-caract--A9risation-de-l-existence-d-un-vice-ou-d-un-d--A9faut-emp--AAchant-l-usage-par-le-preneur
Copier

le 07 Octobre 2010

L'indemnisation du preneur implique la caractérisation de l'existence d'un vice ou d'un défaut empêchant l'usage de la chose louée ou de nature à faire obstacle à sa jouissance paisible. Tel est le principe rappelé par la troisième chambre civile de la Cour de cassation dans un arrêt du 8 avril 2010 (Cass. civ. 3, 8 avril 2010, n° 08-21.410, Société d'économie mixte d'aménagement de la ville de Fort-de-France (SEMAFF), FS-P+B N° Lexbase : A5792EU3). En l'espèce, le locataire d'un logement, propriété de la Société d'économie mixte d'aménagement de la ville de Fort-de-France (la SEMAFF), a assigné la bailleresse et la Caisse générale de Sécurité sociale de la Martinique (la caisse), aux fins d'obtenir la réparation du préjudice corporel qu'il a subi à la suite d'un accident domestique. De son coté, la caisse a sollicité le remboursement de ses débours provisoires. Pour accueillir ces demandes, la cour d'appel de Fort-de-France a retenu que l'accident consistait en une chute du locataire en sortant de la douche, occasionnée exclusivement par la hauteur anormale du bac à douche. Or, en statuant ainsi, par des motifs qui ne suffisaient pas à caractériser l'existence d'un vice ou d'un défaut empêchant l'usage par le preneur de la chose louée ou de nature à faire obstacle à sa jouissance paisible, la cour d'appel n'a pas donné de base légale à sa décision. Son arrêt rendu le 5 septembre 2008 est donc cassé et les parties renvoyées devant la même juridiction autrement composée.

newsid:389453

Cookies juridiques

Considérant en premier lieu que le site requiert le consentement de l'utilisateur pour l'usage des cookies; Considérant en second lieu qu'une navigation sans cookies, c'est comme naviguer sans boussole; Considérant enfin que lesdits cookies n'ont d'autre utilité que l'optimisation de votre expérience en ligne; Par ces motifs, la Cour vous invite à les autoriser pour votre propre confort en ligne.

En savoir plus