Lexbase Social n°872 du 8 juillet 2021 : Social général

[Actes de colloques] Allocution d'ouverture - La construction chiasmatique des politiques en matière de vieillissement et de jeunesse : de la lutte entre générations à la solidarité inter-générationnelle

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par Jean-Gabriel Contamin, Doyen de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de l’Université de Lille

le 12 Juillet 2021

 


Le 13 avril 2021, s'est tenu à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de l’Université de Lille, un colloque sur le thème « Le vieillissement, à l’épreuve des choix », sous la direction scientifique de Bérengère Legros, Maître de conférences HDR en droit privé et sciences criminelles à l'Université de Lille. Partenaire de cet événement, la revue Lexbase Social vous propose de retrouver l’intégralité des actes de ce colloque.

Le sommaire de cette publication est à retrouver ici (N° Lexbase : N8213BYT).

Les interventions de cette journée sont également à retrouver en podcasts sur Lexradio.


« Tant de dernières fois qui s’accumulent petit à petit et qui, en réalité, constituent la vieillesse ». Ainsi, Georges Simenon définissait littérairement la vieillesse. Ce faisant, il ouvrait la voie à une distinction majeure entre ce qu’on pourrait qualifier de « vieillissement biologique » et ce qu’on pourrait qualifier de « vieillissement social », puisqu’en fonction de son « être » social, on peut faire face à des « dernières fois » à des âges biologiques très différents.

De cette distinction, on peut donner une illustration en s’appuyant sur des données démographiques. Celles-ci présentent ainsi le vieillissement biologique de la population française comme une évidence statistique. D’après l’INSEE, à l’horizon 2050, un Français sur trois aura plus de 60 ans. Si plus de 9 % des Français ont aujourd’hui passé la barre des 75 ans, ils seront 16 % d’ici 2060. Cela représentera 24 millions de personnes âgées, dont environ 200 000 centenaires. Pourtant, cette évidence biologique n’est pas nécessairement une évidence sociale. Ainsi, selon une étude de la DRESS menée en 2018, en dix ans, l’espérance de vie en bonne santé [1] de la population française n’aurait pas évolué : 64,1 ans pour les femmes et 62,7 ans pour les hommes. Toutefois, cette étude note aussi que, sur la même période, l’espérance de vie en bonne santé à 65 ans a augmenté de près d’un an tant pour les hommes que pour les femmes. Comme si la « mauvaise santé » touchait plus les plus jeunes que les plus anciens et comme s’il pouvait y avoir une forme de déconnexion entre le vieillissement biologique et le vieillissement social : si on parvient à rester en vie jusqu’à un âge biologique important, on devient vieux socialement de plus en plus tard. Du reste, selon l’International Longevity Centre en France, dans la frange des plus de 75 ans, seuls 8 % sont atteints de dépendance, ce qui signifie que 92 % de cette population est autonome.

I. Le double visage du vieillissement

Cette articulation ou désarticulation entre vieillissement biologique et vieillissement social est précisément au cœur de la problématique du colloque organisé par Bérengère Legros sur « le vieillissement à l’épreuve des choix », en ce que celui-ci interroge les formes de stigmatisation dont font l’objet les personnes âgées dans nos sociétés et les moyens d’y remédier. Si les indicateurs de cet « âgisme » sont multiples, ainsi que ses conséquences sur celles et ceux qui en sont les victimes [2] , il ne faudrait pourtant pas négliger que, dans les faits, de même que la jeunesse peut être le terrain de représentations opposées, parfois très négatives en tant que risques et problème à résoudre [3], parfois très positives en tant que potentialité et avenir de nos sociétés, de même, la vieillesse, historiquement et sur la période contemporaine, est, telle Janus, bifrons. Entre la figure de la sagesse et de celle de la déchéance.

On pourrait rappeler la place des aînés dans les sociétés traditionnelles, le fait que le vieillissement y soit considéré comme un mûrissement plutôt que comme une déchéance [4] alors même que l’enfance est invisibilisée [5] et que la jeunesse n’est pas encore un âge de la vie autonomisé [6]. Si le développement de l’éducation et de la durée de scolarité s’est donc traduit dans les sociétés industrielles par l’émergence d’un nouvel âge de la vie, la jeunesse, qui a fait l’objet de politiques spécifiques [7], en retour, l’augmentation de l’espérance de vie a eu pour conséquence l’augmentation de la part de la population âgée dans la population occidentale et l’apparition d’un autre âge de la vie : la personne âgée sous la figure du retraité. Dès la fin du XIXe siècle, cette nouvelle catégorie -croissante à la fois en termes de nombre de retraités et de durée de la période de retraite puisqu’en France, en 1950, un homme partant en retraite à 65 ans pouvait espérer vivre une douzaine d'années de retraite, alors qu’aujourd'hui l'espérance de vie à 60 ans est supérieure à vingt ans pour les hommes et à vingt-cinq pour les femmes - a été la cible d’actions publiques dédiées, avec la formation du droit social à la retraite, lu d’abord comme une forme de protection contre l’invalidité dans un contexte de dissolution des liens de solidarité intrafamiliale, puis, à partir de 1945 et sa généralisation sous forme d’un système de répartition, comme une forme de récompense pour les services rendus à la société à travers une vie de travail.

Ce nouvel âge de la vie est pourtant dès lors approché de manières contradictoires tant dans les travaux scientifiques que dans les politiques publiques qui sont progressivement mises en place.

En matière scientifique, l’étude du vieillissement, défini comme la perte progressive d’un certain nombre de rôles sociaux (mise à la retraite, départ des enfants, décès du conjoint…) oppose les partisans des théories de l’activité selon lesquelles les personnes âgées compenseraient cette dépossession par l’acquisition de nouveaux rôles comme celui de grands-parents ou par l’intensification d’autres rôles comme de celui de militant associatif [8], aux partisans des théories du désengagement qui constatent plutôt un processus irréversible et universel de retrait et de marginalisation [9] qui se traduirait de multiples manières : diminution du nombre de rôles sociaux joués par l’individu, déclin de ses interactions sociales, réduction des liens affectifs qui l’unissent à ses univers sociaux, l’individu se retirant de la société au moment où « la société lui reprend les responsabilités sociales qui lui étaient auparavant conférées » [10].

Dans la même période, la commission d'études sur les problèmes de la vieillesse, présidée par Pierre Laroque, remet un rapport [11] qui, d’un côté, appelle à répondre à la situation particulièrement précaire des plus âgés, touchés par l’isolement et le mal-logement, notamment en revalorisant les retraites et le minimum vieillesse ou en développant des services de maintien à domicile et d’inclusion, mais, qui, d’un autre côté, développe la figure du troisième âge actif et est à l’origine du développement des « clubs du troisième âge » pour les personnes de milieu populaire et des universités du troisième âge pour les classes moyennes [12]. Ce terme de troisième âge se diffuse au cours des années 1970 en véhiculant une image active et positive d’une nouvelle « classe de loisir » [13] âgée qui aspire à une nouvelle jeunesse, mais en contribuant en retour à le différencier d’un quatrième âge, repoussé du côté de la vieillesse et de la dépendance. À la figure des « seniors », tels qu’ils sont rebaptisés par le monde du marketing au début des années 1990 parce qu’ils constituent pour lui un nouveau marché, doté d’un pouvoir d’achat et d’une disponibilité non négligeables, est opposée la figure du « vieillard dépendant et apathique », destinataire de nouveaux dispositifs de politique sociale pour mesurer cette situation de dépendance et y répondre.

Du reste, c’est cette variabilité des vieillesses sur laquelle s’accordent les recherches plus récentes. D’une part, en mettant en avant la variabilité des formes d’engagement au monde des personnes âgées, même présentées comme les plus dépendantes [14]. D’autre part, et surtout, via la théorie de la déprise [15] qui, certes, désigne le processus de réorganisation des activités qui se produit au cours de l’avancée en âge, au fur et à mesure que les personnes qui vieillissent doivent faire face à des contraintes nouvelles, qui prend donc acte d’une tendance à la baisse du niveau moyen des activités au cours du grand âge, mais qui prend aussi en compte à la fois la variabilité des degrés dans la déprise et la variabilité des « stratégies » qui peuvent être opposées à ce processus : l’abandon, qui peut lui-même être abandon-renoncement, mais aussi abandon-substitution ou abandon-sélection ; l’adaptation lorsqu’il s’agit de poursuivre une activité antérieure, mais en s’adaptant aux contraintes nouvelles ; voire, le rebond, lorsque la personne d’un certain âge en vient, une fois à la retraite, à renouer avec une activité délaissée, à s’engager dans une activité nouvelle ou à accroître son investissement dans une activité déjà pratiquée [16].

II. Du conflit entre les générations à la solidarité inter-générationnelle

De même que « la jeunesse n’est qu’un mot » [17], la « vieillesse » n’est qu’un mot qui subsume des réalités très différentes, selon les contextes sociaux et les trajectoires individuelles de chacun, de sorte que la question des rapports entre « jeunes » et « vieux » dans nos sociétés tend à osciller entre deux théories presque opposées en tous points. L’une, parfaitement illustrée dans ce colloque, qui constate une tendance croissante des politiques et des normes juridiques en matière de vieillesse à voir le vieillissement selon un modèle pathologique et médical [18], en mettant l’accent sur les incapacités liées à la vieillesse et sur les coûts induits pour la collectivité (coûts médicaux, coûts en termes de financement de la retraite) dans un contexte de tensions budgétaires, ce qui se traduit par une prise en charge de plus en plus comptable de la dépendance [19]. L’autre, à l’inverse, qui, en insistant sur le « pouvoir gris » [20], sur la quasi monopolisation des pouvoirs directoriaux par les catégories les plus âgées et sur l’assiduité électorale de ces catégories d’électeurs [21], fait état de l’amélioration de la situation, à la fois matérielle et symbolique [22], des personnes âgées dans nos sociétés au détriment des catégories les plus jeunes et interroge le risque d’un conflit de générations.

Louis Chauvel met ainsi en évidence statistiquement pour la France ce qu’il qualifie de « fin de la loi du progrès générationnel », à savoir la loi qui voudrait que la situation des puînés soit systématiquement plus favorable que celle de leurs aînés, en comparant le destin exceptionnel des générations nées avant ou pendant la seconde guerre mondiale tant par rapport aux générations qui précèdent que par rapport à celles qui suivent. Selon lui, elles ont bénéficié à la fois d’un contexte d’explosion scolaire et de forte croissance économique qui leur a donné des opportunités exceptionnelles sur tous les plans : économiques (bons salaires, précoces), sociaux (postes de décision) et culturels (monopole des représentations sociales légitimes). Qui plus est, elles bénéficieraient des mécanismes de la retraite par répartition pour ne subir que marginalement les effets de la crise économique que les générations suivantes subiraient de plein fouet. Une argumentation qu’il étaye à partir d’un ensemble de statistiques très diversifiées : une stagnation, voire un déclin, du revenu des générations nées après les années 1950 par rapport à leurs aînés, mais, aussi, une stagnation ou un déclin du taux de départ en vacances, de la taille du logement, de l’équipement du ménage, du taux de possession d’une automobile et même de l’espérance de vie des moins de 40 ans. Ainsi, selon lui, « c’est un peu comme si les Trente Glorieuses se prolongeaient pour les plus anciens, alors que les plus jeunes connaissaient une pause, voire un déclin » [23].

Reste qu’en traçant ainsi les fondements d’un possible conflit des générations, Louis Chauvel nous met aussi sur la piste d’une forme de solution qui pourrait aussi valoir pour ce qui concerne la prise en charge des personnes âgées en situation de dépendance : la place essentielle des mécanismes de solidarité. Il voit en effet deux processus qui pourraient favoriser un « compromis générationnel » : d’une part, la relative communauté de culture entre les cohortes nées après les années 1940, marquées par un même phénomène de sécularisation et d’éloignement par rapport aux normes les plus traditionnelles et d’autre part, l’importance des mécanismes de solidarité inter-générationnelle (aides financières, aides en nature…) qui peuvent exister non pas seulement sur trois, mais sur quatre générations [24]. Un phénomène dont une récente étude de l’IFOP[25] rappelle la prégnance. Selon celle-ci, passée dans le contexte de l’actuelle crise sanitaire, la moitié des répondants (50 %) estiment que le lien entre les personnes des différentes générations s’est plutôt affaibli ces vingt dernières années, mais, ce diagnostic d’affaiblissement du lien n’est pas corroboré au plan individuel : les répondants sont plus nombreux à considérer s’être personnellement rapprochés des membres d’autres générations (35 %) qu'à s'en être éloignés (22 %), tandis que deux sur trois (43 %) pensent ne s’être ni rapprochés ni éloignés. Qui plus est, ce sont les plus jeunes qui considèrent le plus qu’ils se sont rapprochés des membres d’autres générations (46 % des 18-24 ans).

C’est donc peut-être en articulant « politiques de la jeunesse » et « politiques du vieillissement » qu’il serait possible, en s’appuyant sur les potentialités positives associées à chacune de ces catégories de trouver les ressources pour pallier aux risques négatifs associés aussi à chacune d’elles : aux seniors actifs au service des jeunes en déshérence répondraient les jeunes actifs au service des personnes âgées dépendantes.

 

[1] On définit l’« espérance de vie en bonne santé » comme le nombre d’années qu’une personne peut compter vivre sans souffrir d’incapacité dans les gestes de la vie quotidienne.

[2] M. Masse, L’identité du sujet vieillissant face au regard social. Effets de la stigmatisation sociale liée à l’âge et stratégies de négociation identitaire des adultes âgés face au vieillissement individuel et à l’âgisme, Université Catholique de Louvain, 2011.

[3] F. Labadie, L'évolution de la catégorie jeune dans l'action publique depuis vingt-cinq ans, Recherches et Prévisions, 2001, n° 65, pp. 19-29.

[4] A.-M. Peatrik, Vieillir ailleurs et ici : l’exemple des Meru du Kenya, Retraite et Société, n° 34, 2001, pp. 152-165.

[5] P. Ariès, L'Enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime, Paris, Seuil, 1960.

[6] O. Galland, Sociologie de la jeunesse. L'entrée dans la vie, Paris, A. Colin, 1991.

[7] P. Loncle, L’action publique malgré les jeunes. Les politiques de jeunesse en France de 1870 à 2000, L’Harmattan, Paris, 2003 ; H. Williamson, Supporting Young People in Europe Vol 3: Looking to the Future, Strasbourg, Council of Europe Publishing, 2017.

[8] R. Havighurst et  R. Albrecht, Older people, New York, Longmans, Green and Co., 1953.

[9] E. Cumming et W. Henry, Growing Old. The Process of Disengagement, New York, Basic Books, 1961.

[10] A.-M. Guillemard et R. Lenoir, Retraite et échange social, Paris, C.E.M.S, 1974, p. 65.

[11] Haut comité consultatif de la population et de la famille, politique de la vieillesse, Rapport de la commission d'études des problèmes de la vieillesse présidée par Monsieur Pierre Laroque, Paris, 1962.

[12] V. Caradec, Sociologie de la vieillesse et du vieillissement, Armand Colin, coll. « 128 », 2008.

[13] T. Veblen, Théorie de la classe de loisir, Paris, Gallimard, 1970 (1899).

[14] D. Unruh, Invisible Lives. Social Worlds of the Aged, Beverly Hills, Sage, 1983.

[15] S. Clément et M. Drulhe, Vieillesse ou vieillissement ? Les processus d'organisation des modes de vie chez les personnes âgées, Les Cahiers de la Recherche sur le Travail Social, 1988, n° 15, pp. 11-31.

[16] V. Caradec, Vieillir au grand âge, Recherche en soins infirmiers, 2008, vol. 94, n° 3, pp. 28-41.

[17] P. Bourdieu, La jeunesse n'est qu'un mot, in P. Bourdieu, Questions de sociologie, Paris, Éditions de Minuit, 1992 (1984), pp. 143-154.

[18] F. Weber, Politiques et sciences sociales de la vieillesse en France (1962-2016) : de la retraite à la dépendance, Genèses, 2017, vol. 106 (1), pp. 115-130.

[19] D. Bouget et R. Tartarin (dir.), Le prix de la dépendance. Comparaison des dépenses des personnes âgées selon leur mode d’hébergement, Paris, La documentation française, 1990.

[20] P. Viriot-Durandal, Le pouvoir gris. Sociologie des groupes de pression de retraités, Paris, PUF, 2003 ; A. Lambelet, Entre logiques organisationnelles et vocation militante : les groupements suisses de défense des retraités en pratiques, Thèse de science politique, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et Université de Lausanne, 2010.

[21] H. Thomas, Personnes âgées et vote. Les significations plurielles de la participation électorale dans la vieillesse, Politix, Revue des sciences sociales du politique, 1993, n° 22,  pp. 104-118.

[22] B. Dumons et G. Pollet, Le retraité, une identité sociale nouvelle ?, Ethnologie française, 1994, XXIV, n° 4, pp. 790-799.

[23] L. Chauvel, Le destin des générations, Paris, PUF, 1998, p. 72.

[24] A. Masson, Des liens et des transferts entre générations, Paris, Éd. de l’EHESS, 2009.

[25] Sondage IFOP, Les Français et les relations intergénérationnelles, 6 mai 2021 [en ligne].

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