Le Quotidien du 15 mai 2012 : Domaine public

[Brèves] Eléments constitutifs de l'appartenance d'un immeuble d'une société civile professionnelle au domaine public

Réf. : CE 3° et 8° s-s-r., 7 mai 2012, n° 342107, publié au recueil Lebon (N° Lexbase : A1836ILL)

Lecture: 1 min

N1893BTB

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Eléments constitutifs de l'appartenance d'un immeuble d'une société civile professionnelle au domaine public. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/6254182-breves-elements-constitutifs-de-lappartenance-dun-immeuble-dune-societe-civile-professionnelle-au-do
Copier

le 17 Mai 2012

Hors le cas où il est directement affecté à l'usage du public, l'appartenance au domaine public d'un bien était, avant l'entrée en vigueur du Code général de la propriété des personnes publiques, subordonnée à la double condition que le bien ait été affecté au service public et spécialement aménagé en vue du service public auquel il était destiné. Telle est la solution d'une décision rendue par le Conseil d'Etat le 7 mai 2012 (CE 3° et 8° s-s-r., 7 mai 2012, n° 342107, publié au recueil Lebon N° Lexbase : A1836ILL). L'immeuble en cause, qui comprenait deux bâtiments, était affecté au service public de la Gendarmerie nationale. A cet effet, chacun de ces bâtiments était aménagé en vue de son affectation à ce service public et comportait des éléments tels que des chambres de sûreté, destinées, notamment, à la rétention et au dégrisement des personnes interpellées, un bureau d'accueil du public, deux bureaux et deux salles d'archives. Les six logements des gendarmes se situaient dans chacun de ces deux bâtiments et n'en étaient pas dissociables. Par suite, et contrairement à ce qu'affirmait la cour administrative d'appel (CAA Versailles, 2ème ch., 18 mai 2010, n° 09VE02621, inédit au recueil Lebon N° Lexbase : A6111E44), cet immeuble appartenait bien, dans son ensemble, au domaine public de la commune.

newsid:431893

Cookies juridiques

Considérant en premier lieu que le site requiert le consentement de l'utilisateur pour l'usage des cookies; Considérant en second lieu qu'une navigation sans cookies, c'est comme naviguer sans boussole; Considérant enfin que lesdits cookies n'ont d'autre utilité que l'optimisation de votre expérience en ligne; Par ces motifs, la Cour vous invite à les autoriser pour votre propre confort en ligne.

En savoir plus