Réf. : Cass. soc., 12 mars 2025, n° 24-19.110, FS-B N° Lexbase : A525764H
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par Charlotte Moronval, Rédactrice en chef
le 26 Mars 2025
N’est pas renvoyée au Conseil constitutionnel, la QPC relative à l'interdiction, sauf exceptions, de licencier un salarié pendant arrêt de travail provoqué par un accident du travail ou une maladie professionnelle.
En l’espèce, la question portait sur la constitutionnalité des articles L. 1226-7 N° Lexbase : L9746INB, L. 1226-9 N° Lexbase : L1024H9S et L. 1226-13 N° Lexbase : L1031H93 du Code du travail, qui prévoient que le contrat de travail d'un salarié ne peut, sous peine de nullité du licenciement, être rompu pendant la durée d'un arrêt de travail provoqué par un accident du travail ou une maladie professionnelle, sauf cas de faute grave ou d'impossibilité de maintenir le salarié, sans toutefois prévoir une voie de droit permettant à l'employeur de contester l'origine professionnelle de l'arrêt de travail.
La Cour de cassation décide de pas renvoyer au Conseil constitutionnel cette QPC, dès lors que celle-ci ne présente pas un caractère sérieux. En effet, les dispositions contestées n'encourent pas le grief d'incompétence négative du législateur et ne portent pas atteinte au droit à un recours effectif, dans la mesure où :
Pour aller plus loin : v. ÉTUDE : Les effets de l’accident du travail et de la maladie professionnelle sur le contrat de travail, La nullité du licenciement notifié pendant la période de suspension du contrat de travail, in Droit du travail, Lexbase N° Lexbase : E3105ET8. |
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