Le Quotidien du 14 décembre 2012 : Droit des étrangers

[Brèves] Le juge judiciaire ne peut se prononcer sur le maintien de la rétention administrative qu'à l'issue du délai de cinq jours s'étant écoulé depuis la décision de placement en rétention

Réf. : Cass. civ. 1, 5 décembre 2012, n° 11-30.548, FS-P+B+I (N° Lexbase : A3142IYZ)

Lecture: 1 min

N4871BTL

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Le juge judiciaire ne peut se prononcer sur le maintien de la rétention administrative qu'à l'issue du délai de cinq jours s'étant écoulé depuis la décision de placement en rétention. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/7360109-breves-le-juge-judiciaire-ne-peut-se-prononcer-sur-le-maintien-de-la-retention-administrative-qua-li
Copier

le 12 Janvier 2013

Le juge judiciaire ne peut se prononcer sur le maintien de la rétention administrative qu'à l'issue du délai de cinq jours s'étant écoulé depuis la décision de placement en rétention. Telle est la solution d'un arrêt rendu par la Cour de cassation le 5 décembre 2012 (Cass. civ. 1, 5 décembre 2012, n° 11-30.548, FS-P+B+I N° Lexbase : A3142IYZ). M. X, de nationalité russe, qui faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français, a été placé en rétention administrative le 23 août 2011 en exécution d'une décision prise par le préfet du Maine-et-Loire. Le lendemain, il a formé une demande tendant à ce qu'il soit mis fin à sa rétention administrative. Par décision du 25 août 2011, un juge des libertés et de la détention a accueilli cette demande. Pour confirmer cette décision et ordonner la remise en liberté de l'intéressé, l'ordonnance attaquée retient qu'il se déduit de l'article R. 552-17 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (N° Lexbase : L3850IB9) que le juge des libertés et de la détention peut être saisi par l'étranger pour qu'il soit mis fin à sa rétention administrative avant de l'être par le préfet aux fins de prolongation de celle-ci. La Cour suprême relève, à l'inverse, que le juge judiciaire ne peut, sans excéder ses pouvoirs, se prononcer sur le maintien de la rétention administrative qu'à l'issue du délai de cinq jours prévu par l'article L. 552-1 du même code (N° Lexbase : L7208IQZ). En statuant ainsi, le premier président a donc violé les articles L. 552-1 et R. 552-17 précités et voit sa décision annulée.

newsid:434871

Cookies juridiques

Considérant en premier lieu que le site requiert le consentement de l'utilisateur pour l'usage des cookies; Considérant en second lieu qu'une navigation sans cookies, c'est comme naviguer sans boussole; Considérant enfin que lesdits cookies n'ont d'autre utilité que l'optimisation de votre expérience en ligne; Par ces motifs, la Cour vous invite à les autoriser pour votre propre confort en ligne.

En savoir plus