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Défendre les jeunes avocats, c'est défendre la profession toute entière". Tel est le leitmotiv de l'avocat lillois Stéphane Dhonte, élu président de la Fédération nationale des Unions des jeunes avocats (FNUJA) à l'issue de son 68ème congrès qui s'est tenu à Aix-en-Provence du 1er au 4 juin 2011. Agé de 39 ans, avocat au barreau de Lille depuis 1997, ancien membre du conseil de l'Ordre, Stéphane Dhonte, qui succède à Romain Carayol à la tête du syndicat majoritaire de la profession, est associé du cabinet Médicis Avocats. Lors de son élection, il a annoncé les trois chantiers syndicaux qui rythmeront son mandat :
- la création d'un groupement national de défense des collaborateurs ;
- les nouvelles technologies, source de nouveaux champs d'activités ;
- la solidarité entre générations.
Au delà de ces thèmes prioritaires s'ajoutent "
les interrogations de toujours, au premier rang desquelles l'aide juridictionnelle", notamment dans le cadre de la nouvelle garde à vue issue de la loi du 14 avril 2011 (loi n° 2011-392
N° Lexbase : L9584IPN) dont il est l'un des plus ardents opposants et qu'il faut selon lui "
tailler en pièce car contraire à la Convention européenne des droits de l'Homme". C'est le parisien Yannick Sala qui a, quant à lui, été désigné premier vice-président, appelé a succéder à Stéphane Dhonte à l'issue du prochain congrès de la FNUJA qui se déroulera a Lille en mai 2012.
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