Le Quotidien du 24 janvier 2007 : Droit constitutionnel

[Brèves] Inscription dans la Constitution de l'interdiction de la peine de mort

Réf. : Cons. const., décision n° 2005-524/525 DC, du 13 octobre 2005, Engagements internationaux relatifs à l'abolition de la peine de mort (N° Lexbase : A8269DKH)

Lecture: 1 min

N8029A9A

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Inscription dans la Constitution de l'interdiction de la peine de mort. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3222247-brevesinscriptiondanslaconstitutiondelinterdictiondelapeinedemort
Copier

le 22 Septembre 2013

Lors du Conseil des ministres du 17 janvier 2007, le ministre de la Justice a présenté un projet de loi constitutionnelle relatif à l'interdiction de la peine de mort. Ce projet de loi traduit le souhait du président de la République d'inscrire, dans la Constitution, l'interdiction de la peine de mort. Il affirme de façon solennelle l'attachement de la France au caractère inviolable de la vie humaine. Il donne un caractère définitif à l'abolition d'une peine qui ne peut en aucun cas être regardée comme un acte de justice. Enfin, cette révision permettra à la France de devenir partie au deuxième protocole facultatif au pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté à New York le 15 décembre 1989 et de souligner ainsi son engagement pour l'abolition universelle de la peine de mort. En effet, par sa décision n° 2005-524/525 DC du 13 octobre 2005 (N° Lexbase : A8269DKH), le Conseil constitutionnel a jugé que la ratification de ce protocole ne pouvait intervenir qu'après révision de la Constitution. Afin de conférer la solennité nécessaire à l'introduction de cette règle dans le texte constitutionnel, il a été choisi d'inscrire au titre VIII de la Constitution, consacré à l'autorité judiciaire, que "Nul ne peut être condamné à la peine de mort".

newsid:268029

Cookies juridiques

Considérant en premier lieu que le site requiert le consentement de l'utilisateur pour l'usage des cookies; Considérant en second lieu qu'une navigation sans cookies, c'est comme naviguer sans boussole; Considérant enfin que lesdits cookies n'ont d'autre utilité que l'optimisation de votre expérience en ligne; Par ces motifs, la Cour vous invite à les autoriser pour votre propre confort en ligne.

En savoir plus