Le Quotidien du 17 juin 2003 : Libertés publiques

[Brèves] La réforme du droit d'asile : rôle de l'OFPRA

Réf. : QE n° 06756 de PICHERAL Jean-François, JOSQ 03 avril 2003 p. 1105, Affaires étrangères, réponse publ. 05-06-2003 p. 1797, 12e législature (N° Lexbase : L6123BHA)

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le 22 Septembre 2013

Le projet de loi sur le droit d'asile, récemment adopté par l'Assemblée nationale en première lecture (le 5 juin dernier), a suscité de nombreuses questions ministérielles. Parmi celles-ci, figure la question posée par le sénateur Jean-François Picheral au ministre de l'Intérieur, sur le point de savoir si le futur système sera de nature à garantir l'étude de toutes les demandes au regard des critères imposés, notamment, par la convention de Genève de 1951 (QE n° 06756 de Picheral Jean-François, JOSQ 3 avril 2003, Affaires étrangères, réponse publ. 5 juin 2003 p. 1105, 12e législature N° Lexbase : L6123BHA). Le sénateur souhaitait aussi connaître ce qu'il en était de la volonté d'accélérer l'examen des demandes d'asile présentées à l'OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides). Dans sa réponse, le ministre des Affaires étrangères, à qui la question a été transmise, commence par affirmer que "le projet de réforme [...] ne remet nullement en cause les engagements de la France en matière de protection internationale, liés [...] à la convention de Genève du 28 juillet 1951, relative au statut des réfugiés". L'innovation majeure consiste à transférer à l'OFPRA une compétence en matière de protection subsidiaire, un régime de protection internationalement reconnu et prévu par les règlements de l'Union européenne, qui se substitue à l'asile territorial. L'OFPRA devra donc tout d'abord vérifier si le demandeur relève des critères de la convention de Genève et, si tel n'est pas le cas, lui octroyer la protection subsidiaire. Ainsi, selon le ministre, le projet de loi maintient en tous points les garanties auxquelles les demandeurs d'asile peuvent légitimement prétendre, notamment la garantie d'un examen au fond de leur demande par un organisme compétent, ou encore la garantie de pouvoir se maintenir sur le territoire français, tant qu'ils n'ont pas reçu de réponse.

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