Réf. : Cass. soc., 13 janvier 2021, n° 19-21.138, F-P+B (N° Lexbase : A72444CB)
Lecture: 2 min
N6174BYC
Citer l'article
Créer un lien vers ce contenu
par Charlotte Moronval
le 20 Janvier 2021
► Le salarié qui relate des faits de discrimination ne peut être licencié pour ce motif, sauf mauvaise foi, laquelle ne peut résulter que de la connaissance par le salarié de la fausseté des faits qu’il dénonce et non de la seule circonstance que les faits dénoncés ne sont pas établis.
Faits et procédure. Un salarié saisit la juridiction prud'homale de la contestation de son licenciement pour faute grave, son employeur lui reprochant d'avoir proféré des accusations de discrimination en raison de son origine dont il avait conscience du caractère fallacieux.
Débouté de sa demande par les juges du fond, le salarié forme un pourvoi en cassation.
La solution. Énonçant la solution susvisée, la Chambre sociale rejette le pourvoi.
Pour prouver cette mauvaise foi, les juges doivent donc rechercher si le salarié avait conscience de la fausseté des accusations émises. En l’espèce, la cour d’appel relève notamment que :
Le salarié connaissant la fausseté des faits allégués de discrimination en raison de son origine, son licenciement pour faute grave est confirmé par la Cour de cassation.
En savoir plus. V. dernièrement Cass. soc., 16 septembre 2020, n° 18-26.696, F-P+B (N° Lexbase : A36573UY, lire S. Tournaux, Rédaction de la lettre de licenciement du salarié qui dénonce des agissements de harcèlement : mode d’emploi, Lexbase Social, octobre 2020, n° 838 N° Lexbase : N4672BYP), à propos de faits de harcèlement moral. |
© Reproduction interdite, sauf autorisation écrite préalable
newsid:476174