Réf. : TA Cergy-Pontoise, 13 janvier 2021, n° 2100307 (N° Lexbase : A84864CB)
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par Laïla Bedja
le 20 Janvier 2021
► Ne relève pas du juge des référés, la demande ayant pour but la cessation des atteintes à l’honneur et la réputation d’un praticien hospitalier, dès lors que ces atteintes, à les supposer établies, ne portent pas sur une liberté fondamentale au sens de l’article L. 521-2 du Code de justice administrative (
Les faits et procédure. Un professeur des universités - praticien hospitalier a saisi le juge des référés libertés afin qu’il annule la décision du 16 décembre 2020 par laquelle le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a mis fin à ses fonctions de chef de service aux motifs qu’il avait depuis plusieurs mois tenu des propos contraires à l’obligation de dignité en mettant en cause la compétence et la qualité des services de l’AP-HP, s’était à plusieurs reprises départi de son devoir de réserve, avait publiquement tenu des propos non confraternels repris par les réseaux sociaux à l’égard d’un jeune confrère dans le cadre d’un film intitulé «Hold Up» et pris des positions publiques en contradiction avec les enseignements dispensés dans le cadre du diplôme d’études spécialisées (DES) de maladies infectieuses. De plus, il demande au juge des référés d’enjoindre à l’AP-HP, à son directeur ou à toute autorité administrative ayant eu à connaître de la décision attaquée, de s’abstenir de prendre des positions publiques le concernant.
Rejet. Au regard de la solution précitée, le juge des référés rejette la requête.
Pour en savoir plus : v., ÉTUDE : La responsabilité ordinale, Communication publique, in Droit médical, Lexbase (N° Lexbase : E13073RT) |
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