Le Quotidien du 6 novembre 2017 : Temps de travail

[Brèves] Travail dominical : interprétation de dispositions conventionnelles relatives aux majorations salariales

Réf. : Cass. soc., 19 octobre 2017, n° 16-19.028, FS-P+B (N° Lexbase : A4539WWZ)

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par Charlotte Moronval

le 07 Novembre 2017

L'article 9-3-3-2 de la Convention collective des industries métallurgiques du Valenciennois et du Hainaut-Cambraisis du 13 juillet 1990 doit être interprété en ce sens que seules sont majorées de 75 % les heures effectuées un jour férié entre 22 heures et minuit et les heures effectuées entre 0 heure et 5 heures le lendemain de ce même jour férié. Telle est la solution dégagée par la Chambre sociale de la Cour de cassation dans un arrêt rendu le 19 octobre 2017 (Cass. soc., 19 octobre 2017, n° 16-19.028, FS-P+B N° Lexbase : A4539WWZ).

Dans cette affaire, un syndicat a saisi le tribunal de grande instance de Valenciennes aux fins de voir dire et juger qu'en application des dispositions conventionnelles, le travail dominical commence le dimanche à 5 heures et se termine le lundi à 5 heures, que les heures travaillées de nuit et le dimanche doivent être majorées en conséquence, que toutes les heures de dimanche réalisées entre 21 heures 45 et 5 heures le lendemain doivent donner lieu à repos compensateur, que les jours fériés débutent à 0 heure pour se terminer à 24 heures, et que les heures travaillées un jour férié doivent être majorées à 75 %.

La cour d'appel de Douai déclare que l'employeur est tenu de payer les heures effectuées de nuit les jours fériés (entre 0 heure et 5 heures, ou entre 22 heures et 0 heure) avec la majoration exceptionnelle de 75 % et le condamne à payer au syndicat une certaine sommes à titre de dommages-intérêts en réparation du préjudice lié à l'atteinte à l'intérêt collectif de la profession.

En énonçant la règle susvisée, la Haute juridiction casse et annule l'arrêt de la cour d'appel au visa l'article 9-3-3-2 de la Convention collective des industries métallurgiques du Valenciennois et du Hainaut-Cambraisis du 13 juillet 1990 (cf. l’Ouvrage "Droit du travail" N° Lexbase : E0326ETA).

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