Aux termes d'un arrêt rendu le 11 juillet dernier, le Conseil d'Etat retient le lien de causalité directe entre une vaccination obligatoire et une sclérose en plaques (CE 4° et 5° s-s-r., 11 juillet 2008, n° 289763, Consorts Augustin
N° Lexbase : A6050D9X). Le Conseil d'Etat approuve la cour administrative d'appel d'avoir exactement qualifié les faits et de s'être fondée, pour juger établi le lien de causalité directe entre la vaccination obligatoire contre l'hépatite B et l'apparition de la sclérose en plaques, sur les constatations de l'expertise médicale aux termes de laquelle il ressort que l'intéressée, qui ne souffrait pas de cette maladie préalablement à sa vaccination, en a développé les premiers effets dans un bref délai suivant l'injection. En conséquence, la responsabilité de l'Etat en raison des vaccinations obligatoires sera engagée (C. santé publ., art. L. 3111-9
N° Lexbase : L8298GTI et cf. l’Ouvrage "Droit médical" N° Lexbase : E2940ERC). A l'inverse, dans un arrêt rendu le même jour, le Conseil ne va pas retenir l'existence d'un lien de causalité, les symptômes développés présentant un caractère atypique et non identifié (CE 4° et 5° s-s-r., 11 juillet 2008, n° 305685, Mme Drausin
N° Lexbase : A6087D9C).
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