Le Quotidien du 24 juillet 2006 : Arbitrage

[Brèves] La Cour de cassation confirme le rayonnement de la clause compromissoire en matière de connaissement

Réf. : Cass. civ. 1, 11 juillet 2006, n° 05-18.681, F-P+B (N° Lexbase : A4630DQK)

Lecture: 1 min

N1189ALM

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] La Cour de cassation confirme le rayonnement de la clause compromissoire en matière de connaissement. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3221326-breves-la-cour-de-cassation-confirme-le-rayonnement-de-la-clause-compromissoire-en-matiere-de-connai
Copier

le 22 Septembre 2013

Dans un arrêt rendu le 11 juillet dernier et destiné aux honneurs du Bulletin, la première chambre civile de la Cour de cassation a confirmé le rayonnement de la clause compromissoire en matière de connaissement (Cass. civ. 1, 11 juillet 2006, n° 05-18.681, F-P+B N° Lexbase : A4630DQK). La solution n'est guère nouvelle, mais elle mérite d'être rappelée. Elle articule deux règles, voire deux principes, bien connus du droit de l'arbitrage : d'une part, la force obligatoire de la clause compromissoire dans le cadre du connaissement et, d'autre part, le principe de la compétence-compétence vertu duquel, il appartient à l'arbitre de statuer par priorité, sous le contrôle du juge de l'annulation, sur l'existence, la validité et l'étendue de la convention d'arbitrage, sauf si la clause est manifestement nulle ou manifestement inapplicable. En l'espèce, dans le cadre d'un contrat de transport international de marchandises, le connaissement soumis à une charte partie prévoyait en cas de litige un arbitrage à Londres. Des dégâts ayant été constatés à l'arrivée des marchandises, le tribunal de commerce de Bordeaux avait été saisi d'une demande d'indemnisation à l'encontre des assureurs. Mais leurs appels en garantie invoquaient, au contraire, l'existence de la clause compromissoire au bénéfice de la compétence arbitrale. En l'espèce, les magistrats ont relevé que, d'une part, les clauses de la charte partie étaient opposables aux détenteurs successifs du connaissement comme en faisant partie intégrante et, d'autre part, que les assureurs n'apportaient pas la preuve de la nullité manifeste de la convention d'arbitrage susceptible de faire échec au principe de la compétence-compétence. C'est pourquoi, le tribunal de commerce de Bordeaux n'était pas compétent pour connaître de la demande dont il était saisi.

newsid:91189

Cookies juridiques

Considérant en premier lieu que le site requiert le consentement de l'utilisateur pour l'usage des cookies; Considérant en second lieu qu'une navigation sans cookies, c'est comme naviguer sans boussole; Considérant enfin que lesdits cookies n'ont d'autre utilité que l'optimisation de votre expérience en ligne; Par ces motifs, la Cour vous invite à les autoriser pour votre propre confort en ligne.

En savoir plus