Interrogé par le sénateur Jean-Pierre Demerliat, le ministère de la Culture et de la Communication, s'est prononcé, dans le cadre d'une réponse ministérielle (QE n° 08201 de Demerliat Jean-Pierre, JOSEQ 26 juin 2003 p. 2056, Culture, réponse publ. 21 août 2003 p. 2614, 12e législature
N° Lexbase : L5626CYZ), sur la pratique des cryptages de disques et, plus particulièrement, sur la comptabilité de cette dernière avec l'exception de copie privée. A cette occasion, le ministère a rappelé l'existence du droit de copie privée reconnu, en contrepartie d'une rémunération juste et équitable, tant par les articles L. 122-5 et L. 211-3 du Code de la propriété intellectuelle que par la directive 2001/29/CE du 22 mai 2001 relative à l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information (
N° Lexbase : L8089AU7). Le ministère a réaffirmé la faculté des Etats membres de prendre des mesures permettant d'assurer un équilibre entre l'exception de copie privée et les mesures techniques de protection des oeuvres, "
sous réserve de laisser aux titulaires de droit la possibilité de limiter le nombre de copies et de ne pas viser les services interactifs à la demande".
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