Le 28 janvier 2013, l'OCDE publié les premières statistiques systématiques concernant les taux effectifs d'imposition de l'énergie, dans les différents pays de l'OCDE. Selon l'organisation, la taxation des différentes sources et consommations d'énergie (en particulier de celles qui entraînent des émissions de gaz à effet de serre) jouera un rôle essentiel dans les efforts que les Gouvernements déploieront pour atténuer le réchauffement de la planète et le changement climatique. Aujourd'hui, les taux effectifs d'imposition varient considérablement selon les sources d'énergie et leurs utilisations, d'un pays à l'autre. Les statistiques publiées sont accompagnées de cartes, qui donnent une traduction graphique des grandes disparités de ces taux, exprimés par unité d'énergie ou par tonne d'émissions de CO2. L'OCDE réfléchit à une réforme fiscale au niveau national pour faire face au changement climatique et à d'autres problèmes d'environnement (notamment pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de la manière la plus efficace par rapport aux coûts), ainsi qu'à des solutions de plus vaste portée au niveau international. Le rapport concerne, pour l'instant, l'Australie, l'Autriche, la Belgique, le Canada, le Chili, la République tchèque, le Danemark, l'Estonie, la Finlande, la France, l'Allemagne, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, l'Islande, Israël, l'Italie, le Japon, la Corée, le Luxembourg, le Mexique, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la République slovaque, la Slovénie, l'Espagne, la Suède, la Suisse, la Turquie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
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