Le Quotidien du 23 février 2017 : Procédure civile

[Brèves] Irrecevabilité d'une question prioritaire de constitutionnalité sur laquelle la Cour de cassation a déjà statué

Réf. : Cass. civ 3, 9 février 2017, n° 16-40.252, FS-P+B (N° Lexbase : A1962TCN)

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par Aziber Seïd Algadi

le 24 Février 2017

Sous le couvert d'une décision rectificative, la Cour de cassation ne peut être saisie de la question prioritaire de constitutionnalité sur laquelle elle a déjà statué. Telle est la solution retenue par un arrêt de la troisième chambre civile de la Cour de cassation, rendu le 9 février 2017 (Cass. civ 3, 9 février 2017, n° 16-40.252, FS-P+B N° Lexbase : A1962TCN). Dans cette affaire, saisi par la société F., d'une demande de fixation du loyer en application de la règle du plafonnement prévue par l'article L. 145-34 du Code de commerce (N° Lexbase : L5035I3U), le juge des loyers commerciaux du tribunal de grande instance a transmis, par un jugement du 27 juillet 2016, une question prioritaire de constitutionnalité relative à l'article précité. La Cour de cassation a déclaré la question irrecevable (Cass. QPC, 3 novembre 2016, n° 16-40.239, FS-P+B N° Lexbase : A9172SEG). Par jugement du 15 décembre 2016, le juge des loyers commerciaux a rectifié l'erreur affectant la date de son précédent jugement et a ordonné, de nouveau, la transmission de la question prioritaire de constitutionnalité. A tort. Enonçant le principe susvisé, la Cour de cassation juge la question irrecevable (cf. l’Ouvrage "Procédure civile" N° Lexbase : E4025EUM).

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