M. G. et Mme A. s'étaient mariés le 12 mars 1993 et avaient divorcé le 19 novembre 1997. Le 17 décembre 1993, Mme A. avait acquis deux biens immobiliers. Le 6 février 1996, elle avait contracté un prêt envers sa soeur et lui avait consenti une hypothèque sur les deux immeubles. Un jugement du 7 mai 1998, confirmé par arrêt du 9 décembre 1999, avait débouté M. G. de sa demande en nullité de l'acte du 6 février 1996. Par un arrêt du 4 avril 2002, la cour d'appel a jugé irrecevable l'action de M. G. tendant à voir déclarer l'acte du 6 février 1996 inopposable à son égard, et l'a condamné à payer diverses sommes à Mme A. et à sa soeur. La Haute juridiction, quant à elle, a approuvé la position adoptée par la cour d'appel. En effet, dès lors que les deux actions diligentées par M. G. tendaient à voir déclarer l'acte du 6 février 1996 sans effet à son égard, il existait entre celles-ci une identité d'objet, et l'autorité de la chose jugée attachée à la première faisait obstacle à la recevabilité de la seconde (Cass. civ. 1, 8 mars 2005, n° 02-16.697, F-P+B
N° Lexbase : A2479DHB).
© Reproduction interdite, sauf autorisation écrite préalable