Une réponse ministérielle en date du 14 juillet 2003 (Rép. min. n° 12089, 14 juillet 2003, JOANQ, p. 5605
N° Lexbase : L0045BII) précise que le Gouvernement n'envisage pas de réformer l'actuel dispositif en matière de prescription biennale. L'auteur de la question souhaitait savoir "
si une réforme du Code des assurances est envisagée afin de faire obligation à l'assureur d'informer par lettre recommandée avec accusé de réception son client du report des délais prévus par l'article L. 114-2 (N° Lexbase : L0076AA3) avant de prononcer la prescription".
Le garde des Sceaux répond en rappelant que si toute action qui dérive d'un contrat d'assurance est prescrite au terme de deux ans à compter de la survenance de l'événement y donnant naissance (C. ass., art. L. 114-1
N° Lexbase : L0075AAZ), il existe des causes d'interruption de la prescription prévues par l'article L. 114-2 susmentionné. Il conclut en soulignant que "
l'actuel dispositif, qui prévoit plusieurs cas de suspension de la prescription biennale, permet de penser qu'il n'est pas utile de procéder à sa réforme".
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