Le 25 juin dernier, le comité des ministres du Conseil de l'Europe a adopté deux recommandations. La première, relative aux xénotransplantations (transplantations d'organes et de tissus d'origine animale), insiste sur la nécessité d'informer les patients et d'établir des procédures de veille et des accords au niveau mondial. Elle édicte des principes et des lignes directrices dont les Etats devront s'inspirer en vue de réduire les risques d'une telle transplantation. Elle précise également les conditions indispensables à remplir avant d'être autorisé à pratiquer une xénotransplantation. La seconde recommandation a trait à l'introduction de nouvelles mesures de sûreté, appelées "procédures d'inactivation pathogènes" pour les composants sanguins. A cet égard, le comité a soulevé quelques interrogations quant à l'importance des coûts engendrés par ces procédures au regard du niveau supplémentaire de sécurité qu'elles offrent et quant à l'impact potentiellement négatif sur l'efficacité des composants sanguins.
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