Jurisprudence : Cass. QPC, 02-11-2011, n° 11-15.428, FS-P+B, Qpc incidente - Non-lieu à renvoi au cc

Cass. QPC, 02-11-2011, n° 11-15.428, FS-P+B, Qpc incidente - Non-lieu à renvoi au cc

A5178HZS

Référence

Cass. QPC, 02-11-2011, n° 11-15.428, FS-P+B, Qpc incidente - Non-lieu à renvoi au cc. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/jurisprudence/5625180-cass-qpc-02112011-n-1115428-fsp-b-qpc-incidente-nonlieu-a-renvoi-au-cc
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Abstract

Par une décision rendue le 2 novembre 2011, la troisième chambre civile de la Cour de cassation a estimé qu'il n'y avait pas lieu de renvoyer au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité portant sur les dispositions des articles 676 et 677 du Code civil, réglementant les jours susceptibles d'être pratiqués dans un mur non mitoyen joignant immédiatement le fonds voisin (Cass. . QPC, 2 novembre 2011, n° 11-15.428, FS-P+B).



CIV.3
COUR DE CASSATION LG
QUESTION PRIORITAIRE
de
CONSTITUTIONNALITÉ
Audience publique du 2 novembre 2011
NON-LIEU A RENVOI
M. TERRIER, président
Arrêt no 1369 FS-P+B
Pourvoi no X 11-15.428
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
LA COUR DE CASSATION, TROISIÈME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant

Statuant sur la question prioritaire de constitutionnalité formulée par mémoire spécial reçu le 5 août 2011 et présentée par la SCP Boré et Salve de Bruneton, avocat de
1o/ M. Denis Y,
2o/ Mme Josette XY, épouse XY,
domiciliés Baurech,
à l'occasion du pourvoi formé par eux contre l'arrêt rendu le 28 décembre 2010 par la cour d'appel de Bordeaux (1re chambre civile, section B), dans le litige les opposant à Mme Lyliane W, épouse W, domiciliée Saint-Caprais de Bordeaux,
défenderesse à la cassation ;
Vu la communication faite au procureur général ;

LA COUR, composée conformément à l'article R. 431-5 du code de l'organisation judiciaire, en l'audience publique du 25 octobre 2011, où étaient présents M. Terrier, président, M. Crevel, conseiller référendaire rapporteur, Mme Bellamy, conseiller doyen, Mmes Fossaert, Feydeau, MM. Fournier, Echappé, Parneix, conseillers, Mmes Manes-Roussel, Monge, Proust, Pic, conseillers référendaires, M. Bailly, avocat général référendaire, Mme Bordeaux, greffier de chambre ;
Sur le rapport de M. Crevel, conseiller référendaire, les observations de la SCP Boré et Salve de Bruneton, avocat des époux Y, ... ... SCP Delaporte, Briard et Trichet, avocat de Mme ..., l'avis de M. Bailly, avocat général référendaire, et après en avoir délibéré conformément à la loi ;

Attendu que les époux ... soutiennent que les dispositions des articles 676 et 677 du code civil, réglementant les jours susceptibles d'être pratiqués dans un mur non mitoyen joignant immédiatement le fonds voisin, portent atteinte aux droits et libertés garantis par les articles 2 et 17 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 ;

Mais attendu, d'une part, que la question, ne portant pas sur l'interprétation d'une disposition constitutionnelle dont le Conseil constitutionnel n'aurait pas encore eu l'occasion de faire application, n'est pas nouvelle ;
Et attendu, d'autre part, que la question posée ne présente pas un caractère sérieux dès lors que les dispositions législatives en cause, qui n'ont ni pour objet ni pour effet de priver le propriétaire du mur de son droit de propriété, mais seulement d'en restreindre l'exercice, tendent à assurer des relations de bon voisinage par l'édiction de règles de construction proportionnées à cet objectif d'intérêt général ;
D'où il suit qu'il n'y a pas lieu de renvoyer la question prioritaire de constitutionnalité au Conseil constitutionnel ;

PAR CES MOTIFS
DIT N'Y AVOIR LIEU A RENVOYER au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité ;
Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, troisième chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du deux novembre deux mille onze.

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