Le Quotidien du 19 septembre 2005

Le Quotidien

Immobilier et urbanisme

[Brèves] Exigence des mentions obligatoires dans la validation d'une vente d'immeuble

Réf. : Cass. civ. 3, 06 juillet 2005, n° 04-13.975, FS-D (N° Lexbase : A9002DIA)

Lecture: 1 min

N8510AIZ

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/revue-juridique/3219355-edition-du-19092005#article-78510
Copier

Le 22 Septembre 2013

Aux termes d'un arrêt rendu le 6 juillet 2005, la Cour de cassation a rappelé que le jugement devait exposer succinctement les prétentions respectives des parties et leurs moyens, et qu'il devait être motivé, selon l'article 455 du Nouveau Code de procédure civile (N° Lexbase : L2694AD7). En l'espèce, M. L. avait vendu à son fils, par acte sous-seing privé, un immeuble lui appartenant en indivision avec son épouse, sous la condition suspensive de "la purge des droits de préemption". Ensuite, la vente n'ayant pas été authentifiée, l'acheteur avait demandé la réalisation judiciaire de la vente. Saisie de ce litige, la cour d'appel avait fait droit à sa demande, dans la mesure où le vendeur avait signé et paraphé la promesse sans mentionner la date de régularisation de l'acte sous-seing privé par acte authentique, démontrant, ainsi, son intention de s'engager et son acceptation de conclure la vente. De plus, les éléments du dossier confirmaient que le fils avait agit, postérieurement, à la signature de la promesse pour que la vente puisse être authentifiée dans un délai raisonnable. Néanmoins, la Haute juridiction censure cette décision, au visa de l'article 455 du Nouveau Code de procédure civile, au motif que la cour d'appel ne s'est pas prononcée sur la réalisation de la condition relative à "la purge du droit de préemption" de l'indivisaire (Cass. civ. 3, 6 juillet 2005, n° 04-13.975, FS-D N° Lexbase : A9002DIA).

newsid:78510

Baux commerciaux

[Brèves] L'acquisition de la clause résolutoire par le bailleur à la suite du non respect par le preneur des conditions de paiement octroyées par le juge des référés

Réf. : CA Paris, 16e, A, 14 mars 2005, n° 03/14884,(N° Lexbase : A7662DHA)

Lecture: 1 min

N8509AIY

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/revue-juridique/3219355-edition-du-19092005#article-78509
Copier

Le 22 Septembre 2013

"Si le débiteur ne se libère pas dans les délais accordés par le juge [des référés], la clause résolutoire est définitivement acquise au bailleur [...] même si elle n'a pas autorité de la chose jugée au principal, l'ordonnance de référé est passée en force de chose jugée [...] la décision en cause constituant un tout, le juge du fond ne peut revenir sur les exigences posées par le juge des référés pour écarter l'acquisition de la clause résolutoire". Telle est la solution retenue par la cour d'appel de Paris dans un arrêt du 14 mars 2005 (CA Paris, 16ème ch., sect. A, 14 mars 2005, n° 03/14884, SCI Colisée Rareté c/ SARL Mohanjeet Diffusion N° Lexbase : A7662DHA). En l'espèce, une SCI a donné a bail à une société des locaux à usage commerciaux. Après le renouvellement du bail, le bailleur a fait délivrer, par exploit, un commandement de payer, correspondant à des arriérés de loyers, visant la clause résolutoire. Le bail renouvelé arrivant à échéance, le preneur a fait une demande de renouvellement, puis, a saisi le juge des référés. Celui-ci a rendu une ordonnance par laquelle il a condamné le locataire à verser au bailleur les loyers impayés et a suspendu les effets de la clause résolutoire à ce paiement en six mensualités égales, sans préjudice du règlement, à bonne date, des loyers courants. En outre, cette ordonnance précise qu'à défaut du paiement, à bonne date, d'une seule échéance, ou du paiement des loyers courants, la clause résolutoire sera acquise et l'expulsion poursuivie. Considérant que son locataire n'a pas respecté ces obligations, la SCI lui a fait délivrer un commandement de quitter les lieux. La cour d'appel estime, donc, que l'inobservation par le débiteur des conditions prévues dans l'ordonnance de référé, parce qu'elle est passée en force de chose jugée, interdit au juge du fond de revenir sur ces exigences entraînant, par là même, l'acquisition de la clause résolutoire par le bailleur.

newsid:78509

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.