[Brèves] Présentation du livre blanc du Comité de droit financier de Paris Europlace
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Le 11 décembre dernier, le Comité de droit financier d'Europlace, structure de développement et de promotion de la place financière de Paris, a présenté son
Livre blanc. Le Comité de droit financier regroupe des experts juridiques issus de toutes les catégories d'acteurs des marchés financiers. Il "
se donne l'ambition d'agir comme un laboratoire d'idées, mis à la disposition des professionnels de la place de Paris". Le Livre présenté propose six thèmes de réforme axés sur des points-clef de la vie financière : une nouvelle classification des instruments financiers qui, notamment, supprimerait la notion de "valeurs mobilières" ; un assouplissement des règles concernant les cessions de créances en permettant un transfert des créances par simple notification ; une exemption au secret bancaire ans le cadre du transfert de créance ; une modernisation du droit de la faillite appliqué aux opérations financières, avec entre autres, la fixation du principe que les opérations de cessions de créances à un fonds commun de créances ne sont pas soumises aux effets de la procédure de redressement judiciaire ; une réforme du droit des sûretés traduite par une simplification des textes ; dans le cadre de la cession Dailly, une réécriture de l'article L. 313-23, al. 1 du Code monétaire et financier (
N° Lexbase : L9256DYH) pour permettre l'utilisation de la cession de créance par des établissements de crédit non communautaires.
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Rel. individuelles de travail
[Brèves] La Cour de cassation se prononce sur le non-respect de la procédure spécifique en cas de modification du contrat de travail pour motif économique
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Deux arrêts rendus le 10 décembre 2003 par la Cour de cassation viennent poser la règle selon laquelle "
l'inobservation [du délai d'un mois prévu à l'article L. 321-1-2 du Code du travail pour accepter ou refuser une modification du contrat de travail pour motif économique]
par l'employeur prive de cause réelle et sérieuse le licenciement fondé sur le refus par le salarié de la modification de son contrat de travail" (Cass. soc., 10 décembre 2003, n° 01-40.225, Mme X... c/ Mme Y... et autre, publié
N° Lexbase : A3773DAY ; Cass. soc., 10 décembre 2003, n° 01-44.745, Mme X. c/ Société Ouest concept enseignement SARL, publié
N° Lexbase : A3774DAZ). Ce faisant, la Cour vient combler un vide juridique, puisque jusqu'à présent, elle ne s'était pas prononcée sur la question et la solution restait incertaine. Pour arriver à cette conclusion, la Cour s'appuie sur la finalité du délai fixé par l'article L. 321-1-2 du Code du travail (
N° Lexbase : L6107AC8), lequel constitue, à ses yeux, "
une période de réflexion destinée à permettre au salarié de prendre parti sur la proposition de modification en mesurant les conséquences de son choix".
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newsid:9741
[Brèves] Vers la pénalisation des propos à caractère discriminatoire ?
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Une
proposition de loi, récemment déposée sur le bureau de l'Assemblée nationale, vise à rendre égales les sanctions encourues en cas de propos discriminatoires. Partant du constat qu'une pénalisation forte existe déjà lorsque de tels propos sont proférés à raison de l'origine ou de l'appartenance ou de la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, le texte suggère qu'un propos diffamatoire à raison du sexe, de l'état de santé, du handicap, des moeurs, de l'orientation sexuelle, soit de même gravité qu'un propos diffamatoire à raison de la religion par exemple. A cet effet, un "toilettage" de la loi sur la presse de 1881 (loi du 29 juillet 1881
N° Lexbase : L7589AIW) est proposé.
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